

Le cloître des vanités de Manon Segur
1231, Occitanie...
Cela fait plus de mille ans que le cloître des vanités attire des âmes gangrenées par le désir et le désespoir. Sernin le bâtisseur, démon à la fois cruel et raffiné, règne en maître dans cette cour ensorcelée. Il a façonné Albeyrac, la fière cité Languedocienne entourant son piège et goûte à présent une retraite bien méritée mêlée de torture, de meurtres et de dégustation de souvenirs volés...
Hélas, l’arrivée d’un groupe de prêcheurs Albigeois va tout changer à proximité de son garde-manger. Les Parfaits et Parfaites de la secte cathare risquent de lui saccager son arme favorite par leur foi. Les pouvoirs du démon s’affaiblissent à leur approche, l’empêchant de se débarrasser d’eux par voie directe. Pour ne rien arranger, une des croyantes commence à attirer son attention d’une manière encore inédite, étrangement douloureuse...

COUP DE CŒUR !
Pour Justine, lectrice
Un premier roman, certes, mais qui m'a suffisamment marquée au fer pour décrocher le coup de cœur. Au point que j'ai rêvé de Sernin et de son cloître (remarquez que cela fait deux romans de suite, aux autrices complètement différentes, où les univers me marquent autant). Sernin le bâtisseur... Il n'est pas juste le démon cruel dévoreur de vices et de vanité. Ooooooh non.
L'on pourrait être surpris, perplexe, voire déçu de la façon dont cette histoire se finit, mais l'autrice s'en sort avec brio, je trouve. J'avoue que je m'attendais à quelque chose de sanglant, et en fait, c'est tout autre chose. Ce n'est pas une réécriture de la Belle et la Bête. Les personnages sont loin d'être binaires, y compris Sernin, au passage. Aaaah, ce trio entre lui, Hermine et Agnès... je n'en dirai pas plus.
J'ai beaucoup apprécié ma lecture, la façon dont l'autrice écrit sur la romance, les sentiments amoureux... et bien plus encore.
La plume de l'autrice est poétique, lyrique, tout ce que j'aime. Et cette couverture...